Dans le cadre d’un terrain à bâtir, l’étude de sol « préalable » (mission G1 ES+PGC) doit être fournie par le vendeur si le terrain se trouve sur une zone de sols argileux à risque d’exposition forte ou modérée. L’étude identifie les risques géotechniques d’un terrain et définit des principes généraux de construction permettant de prévenir le risque. Sa durée de validité est de 30 ans. Elle doit permettre d’affiner l’évaluation du risque à l’échelle du terrain.
Dans le cadre de la réalisation de travaux de construction, le maître d’ouvrage peut fournir une étude géotechnique de « conception » (mission G2 AVP/PRO) prenant en compte l’implantation et les caractéristiques du bâtiment. Celle-ci prescrit des dispositions de construction adaptées à la nature du sol, elle n’est valable que pour le projet en vue duquel elle a été réalisée.
Les sols argileux, en cas de sécheresse ou d’apport massif d’eau, peuvent fragiliser progressivement les constructions, notamment les plus légères comme les maisons individuelles. Des fissures peuvent alors apparaître et remettre en cause la solidité de la maison. L’étude de sol doit permettre à l’acheteur de mieux évaluer les risques et au constructeur d’adapter ses règles de construction.
L’étude de sol concerne donc :
Elle ne concerne pas les contrats pour :
Comment savoir si votre terrain est concerné par une zone argileuse ?
Une carte d’exposition permet d’identifier les zones exposées au phénomène de retrait-gonflement des argiles où s’appliquent les nouvelles dispositions réglementaires (zones d’exposition moyenne et forte). Un arrêté ministériel du 22 juillet 2020 a officialisé le zonage proposé par la carte d’exposition publiée depuis janvier 2020 sur Géorisques.